L'occupation allemande en Ardèche (1942-1944)
et la retraite
de la Wehrmacht du Midi de la France
en août 1944
par notre confrère le général Bruno Chaix
V
IVe forum Recherche et territoire de
l’Académie des sciences lettres et arts de l’Ardèche
du 19 octobre 2018
HABITAT ET ENVIRONNEMENT EN ARDÈCHE,
adaptation aux contraintes hier et aujourd’hui
Les communications seront publiées dans le volume 1-2019 de la
Revue du Vivarais
Résumés des interventions
Joëlle Dupraz, archéologue, chercheure associée à l’UMR 5140 Montpellier université Paul Valéry et membre de l’UMR 7299 Université Aix-Marseille-CNRS Centre Camille Jullian
Adaptation de l’habitat aux contraintes naturelles et culturelles dans la ville gallo-romaine d’Alba en Ardèche
Résumé
Le sauvetage du site archéologique d’Alba en Ardèche dans la seconde décennie du XXe siècle a provoqué son étude et engendré de nombreux articles et publication. Deux ouvrages sont encore en cours, l’Atlas topographique des villes antiques d’Alba et Viviers et le Sanctuaire de Bagnols à Alba. L’objet principal de tous ces travaux étant la ville sous tous ses aspects, l’habitat (et plus largement les constructions publiques) avec son environnement, ses contraintes et son évolution constitue un chapitre important de l’histoire d’Alba. Du Ier siècle av. n. ère au début du VIe s. de n. ère, on découvre des adaptations aux contraintes naturelles plus ou moins modulées selon le degré de technicité des sociétés qui se succèdent sur ce site mais aussi des contraintes culturelles endogènes ou exogènes avec l’arrivée de conquérants.
Bio-bibliographie
Joëlle Dupraz, pensionnée de la fonction publique, a été archéologue-ingénieure d’étude au MCC (DRAC/SRA Rhône-Alpes) puis en Collectivité Territoriale (Cd07), responsable du Département de l’Ardèche et responsable scientifique du programme de sauvetage, recherche et valorisation du site archéologique d’Alba. Elle dirige actuellement la publication en cours de l’Atlas Topographique des villes antiques d’Alba et Viviers (Atlas Topographiques des Villes de Gaule Méridionale RAN, n°4).
DUPRAZ J., RIGAUD P., « Alba, Ardèche », in La maison urbaine d'époque romaine, Atlas des maisons de Gaule narbonnaise, (Documents d'Archéologie Vauclusienne, 6), A.P.R.A.V., 1996, p. 64-83.
DUPRAZ J., notice Alba, p.97-194, in DUPRAZ (J.), FRAISSE (Ch.) Carte Archéologique de la Gaule. Ardèche, Académie des inscriptions et Belles Lettres, Paris, 2001, 496 p.
LAUXEROIS R., Le Bas Vivarais à l'époque romaine, recherches sur la cité d'Alba, Paris, De Boccard, 1983, 320 p.
GROS P., L’Architecture Romaine 2. Maisons, palais, villas et tombeaux, l’habitat urbain p.191, Picard, 2001, 527 p.
Pierre-Yves Laffont, Maître de conférences en histoire et archéologie médiévales à l’Université Rennes 2, membre et ancien directeur du Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences et Histoire (UMR 6566 du CNRS).
L’histoire, l’archéologie et l’ethnologie au service de l’habitat rural d’époque médiévale et moderne en Ardèche
Résumé
La communication proposée vise tout d’abord à dresser un rapide bilan des travaux déjà menés en Ardèche, tant par les historiens, les ethnologues que par les archéologues, sur l’habitat rural du second Moyen Âge et de l’époque moderne. Elle vise aussi à insérer ceux-ci dans le contexte plus large des études menées sur ce sujet en France (et même dans quelques autres pays européens) depuis la fin du XIXe siècle. Elle a, enfin, pour objectif de proposer quelques perspectives nouvelles d’étude dans ce domaine pour le département.
Bio-bibliographie
Pierre-Yves Laffont est Maître de conférences en histoire et archéologie médiévales à l’Université Rennes 2, membre et ancien directeur du Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences et Histoire (UMR 6566 du CNRS).
Ses travaux, mobilisant à la fois les ressources de l’archéologie de terrain et celle des sources écrites et iconographiques, portent sur la monumentalisation du pouvoir des élites au Moyen Âge (archéologie des résidences aristocratiques) et, plus récemment, sur l’application des méthodes de l’archéologie (fouille, étude de bâti, archéométrie) à l’habitat rural dit « vernaculaire ».
LAFFONT P.-Y., 2018, « Pour une nouvelle approche de l’habitat rural dit vernaculaire. L’exemple de l’étude archéologique de la ferme de Clastre (Sainte-Eulalie, Ardèche) », dans Beck. C., Guizard F.,
SANTINELLI E., Robert Fossier, les hommes et la terre. L’histoire rurale médiévale d’hier et d’aujourd'hui (actes du colloque de Valenciennes, 26-27 novembre 2015), Valenciennes, Presses Universitaires de Valenciennes, p. 113-134.
LAFFONT P.-Y., 2018, « L’étude archéologique de la ferme de Clastre à Sainte-Eulalie. Premier bilan 2014-2015 », Ardèche Archéologie, n° 35, p. 67-73.
HAOND L., LAFFONT P.-Y., sous presse, « Les couvertures de genêt du Massif central. Perspectives historiques, techniques et patrimoniales », Actes du 3e congrès francophone d’histoire de la construction (Nantes 21-23 juin 2017), Paris, Éditions Picard.
Laurent Béchetoille, architecte DPLG
L’habitat à l’époque moderne
1-Comme la majorité des dates inscrites sur les linteaux le prouvent, la construction « en dur» et donc l’architecture des fermes qui perdure aujourd’hui sur le plateau ardéchois se multiplie à partir de l’époque dite moderne, soit au milieu du XVIIIe siècle.
Les écarts se forment pour devenir l’essentiel des petites structures architecturales, appelées communément « fermes », tandis que les constructions avec maison de maître et les hameaux sont implantés comme les lointains héritiers des époques précédentes (Haut moyen-âge).
Au cours de l’évolution, l’époque « MODERNE » favorise la dispersion de l’habitat grâce à des conditions de sécurité retrouvées correspondant ainsi à la contrainte historique. Mais la dispersion de l’habitat rural n’a pu se faire qu’à la faveur des contraintes géologiques, géographiques de la région avec, sur le plateau de Saint-Agrève, de nombreux points d’eau et un relief favorable et surtout à la faveur de la structure foncière issue des conséquences de la révolution française.
2-La présentation de cette ferme du plateau de Saint-Agrève va nous permettre de comprendre que cet habitat s’intègre dans son environnement en s’adaptant parfaitement aux contraintes de cette époque (XVIIe et XIXe siècles).
2.1 La ferme de base
C’est l’unité d’habitation, habitat tant des hommes que des bêtes, correspondant à l’exploitation élémentaire. « C’est un exemple extraordinaire d’une vie où l’homme se suffit à lui-même et à ses besoins. »
2.2 Le site
C’est sûrement dans l’art de s’intégrer dans le site que les anciens constructeurs ont atteint la perfection. Ce n’est pas un hasard que des gens aussi « près de la nature » et aussi « savants »dans la connaissance de ses lois, aient su trouver les meilleures implantations.
2.3 Le volume
C’est par le volume que se traduisent tout à la fois les fonctions, les contraintes, l’économie de l’exploitation et peut-être même le caractère des hommes. Ainsi ce volume, le plus simple qui soit, parallélépipède couvert par deux pentes, apparaît par sa généralisation sur le plateau comme le caractère premier de l’architecture du pays de Saint-Agrève : Il reflète tout à la fois l’esprit carré et le bon sens » des hommes, la rudesse de la vie et du sol, les matériaux et l’économie du pays.
3-Intégration dans son environnement
La qualité fondamentale de la construction rurale, en l’occurrence « la ferme du haut plateau » réside dans ses principes d’intégration qui ont permis dans toutes les régions de France de fondre l’habitat rural dans son environnement : Horizontalité des lignes générales, Masse croissante, Pulsation décroissante, Mimétisme des formes, Mesure en rapport avec l’homme, Architecture évolutive, polyvalente,
4-Conclusion
La ferme du plateau du Haut-Vivarais aux alentours de Saint-Agrève peut être perçue dans son environnement comme la synthèse des contraintes naturelles (climatiques, géographiques, géologiques…) et de l’expression de la vie des hommes : Elle est l’unité d’habitation et d’exploitation, habitat tant des hommes que des bêtes. Elle est l’outil de base de la vie paysanne, construite à la mesure de l’homme. C’est dans l’Art de s’intégrer dans leur environnement que les constructeurs ont atteint une certaine perfection répondant aux contraintes spécifiques du plateau ardéchois et à son économie.
Bibliographie
Laurent BÉCHETOILLE, Vie et architecture paysanne en Haute-Ardèche. La ferme Saint-Agrévoise et sa construction traditionnelle, Saint-Agrève, 1990.
Éric Grasset, Maître de conférences en aménagement, gestion et développement des territoires Université de Lyon (Jean Moulin) et Laboratoire d’études rurales, EA 3728, Lyon. Président d'honneur du Conseil Scientifique du PNR des Monts d’Ardèche
NB : Indisponible, l’auteur n’a pas pu présenter sa communication qui figurera néanmoins dans les actes du Forum
D’habiter en Ardèche à habiter l’Ardèche, comment aménager un espace commun
Résumé
Après plusieurs décennies de perte de population, la plus grande partie de l’espace rural est l’objet d’un réinvestissement croissant par des populations urbaines. Le temps passe… depuis les années 2000, les néo-ruraux des années 70 sont remplacés par les « nouveaux habitants ». Le paysage social continue d’évoluer et si parfois la population de certaines communes ardéchoises peut apparaître de plus en plus hétérogène, d’autres lieux vivent un phénomène de gentrification rurale.
En Ardèche, comme ailleurs, l’installation de nouveaux habitants choisissant de télé-travailler à temps complet et avant tout depuis leur domicile permet aux campagnes de redevenir un lieu d’habitat éligible (un possible géographique pour habiter) pour une population qui cumule santé, capital intellectuel et capacités matérielles. Cette population a un projet d’habitat qui se construit en contre-point à l’installation des néo-ruraux ou de l’habitat léger actuel, en intégrant pour choisir sa résidence un savant dosage entre une culture urbaine, dont l’abandon n’est pas envisagé, et des prestations rurales. Cette population choisit son lieu d’habitat dans un compromis territorial (débit internet, offre de services, paysages) qui semble relever d’un travail artisanal entre inventivité et maîtrise des procédures.
Si pour beaucoup, la contemporanéité de l’habitat est une question de forme architecturale, nous pensons qu’elle est avant tout une question de conception sociale. Habiter ce n’est pas seulement se loger en Ardèche. Les nouveaux modes d’habiter laissent apparaître de nouveaux besoins et de nouveaux usages qui questionnent actuellement l’ingénierie territoriale :
restructuration du bâti dans les centres-bourgs (agrandissement de logements, création de trouées visuelles, de jardins, etc.) ;
diversification de l’offre (habitat participatif, éco-hameaux , etc.) ;
nouveaux espaces de convivialité (fab-labs, ateliers partagés, etc.).
À cela il faut ajouter, les questions passionnantes du développement de l’innovation dans les services, question récurrente, car obligatoirement adaptative et liée aux habitants. Globalement, on ne reviendra pas à l’armature commerciale privée ou en services publics des périodes antérieures. S’il apparaît dans le paysage des centres-bourgs des stigmates de la régression commerciale (vacance commerciale), l’offre de services se restructure autour d’un double mécanisme (petites supérettes/commerces multiservices) auquel peuvent s’ajouter des marges passionnantes pour le développement de services mobiles (services itinérants avec épicerie à domicile par ex.) pris en charge par les usagers et/ou par les collectivités territoriales. Le questionnement par les services aux populations doit permettre de dépasser l’organisation juridique des services pour se centrer sur les besoins des habitants. C’est aussi à partir de ces nouvelles formes d’habiter que des innovations pour faire perdurer les services publics peuvent émerger du rural… pour être transposées vers l’urbain.
Bibliographie
BOUR E., 2013, Les représentations de l'identité communale : psychosociologie d'un village re-composé, Gigouzac, Université Toulouse le Mirail - Toulouse I.
Coordination Nationale des Associations de l’Habitat Participatif, 2012, Livre Blanc de l’habitat participatif, 45 p.
GRASSET É., 1999, Les Services aux populations dans le développement territorial en montagnes méditerranéennes : application à l'Ardèche méridionale et au Diois, Université Joseph Fourier, Grenoble.
SAJOUS P., 2014, « Mobilité résidentielle des télétravailleurs dans le département du Gers. Une nouvelle façon d’habiter entre ville et campagne ? », Sud-Ouest européen, 37 | 2014, pp.117-127.
VOLAT G., 2013, L’habitat rural entre 1999 et 2009 : des évolutions contrastées, CGED, coll. Le point sur, n°179.
Pierre-Antoine Landel, Maître de conférences en géographie à l’Université Grenoble Alpes, laboratoire PACTE, CERMOSEM (Le Pradel). Président du Conseil Scientifique du PNR des Monts d’Ardèche
Les terrasses ardéchoises et cévenoles, milieux « ancreurs » des spécificités locales
Résumé
Les paysages des pourtours méditerranéens sont marqués par des terrasses, définies comme une « occupation des pentes en une série de paliers proches de l’horizontale et en marches verticales ». Elles s’observent en Algérie, Espagne, France, Grèce, Italie, Liban, Maroc, Turquie. Même si elles peuvent être rencontrées dans d’autres régions de la planète, elles résultent d’une histoire longue de construction, d’habitation et de valorisation des pentes, combinant la mobilisation des matériaux à des savoirs faire uniques, transmis de génération en génération. La mémoire de leur construction et des activités associées marquent l’identité de ces arrière-pays, susceptibles de réunir leurs habitants et les acteurs qui y sont attachés.
En cela, les terrasses sont un profond marqueur des dynamiques des arrière-pays méditerranéens. Elles témoignent des trajectoires empruntées par les territoires qui les constituent. Elles amènent à interroger la diversité de leurs formes contemporaines, et à analyser les processus susceptibles de les expliquer. En réponse à la puissance globalisation, les terrasses seraient elles support de relances productives et d’innovations ?
Notre hypothèse est que par leur inscription dans l’histoire longue des territoires et la construction des paysages, les terrasses constituent des milieux "ancreurs" des spécificités. L’intensité de l’ancrage varie en fonction des spécificités mais aussi des organisations engagées dans les processus de spécification. Pour la discuter, nous interrogerons les liens entre les formes des terrasses et les dynamiques des arrières pays méditerranéens.
Bio-bibliographie
Pierre-Antoine Landel est ingénieur en agriculture et diplômé en sciences économiques. Ingénieur en chef des collectivités territoriales, il y a occupé durant 20 ans des emplois de direction dans les domaines de l'agriculture, de l'environnement puis de l'action culturelle. Il a rejoint l'Université Grenoble Alpes en 2000, et développe des travaux de recherche dans le domaine du développement territorial. Il a en outre été élu local de 2008 à 2013, Vice Président d'une Communauté d'agglomération et Président d'un Syndicat Mixte de SCoT.
Sa posture particulière, à l'interface entre recherche et action, lui permet d'interroger la place de l'expérience dans la construction de connaissances transmissibles dans le champ du développement territorial. Il interroge en particulier la construction de l'intelligence territoriale, à l'interface entre les savoirs locaux, les savoirs importés et les savoirs construits dans l'action. Dans un contexte de territorialisation des politiques publiques, il interroge l'autonomie des acteurs et des organisations, ainsi que leur capacité à participer à la construction de leurs projets de territoire.
Engagé dans l'équipe du CERMOSEM, implantée à Mirabel dans le Sud de l'Ardèche, ses terrains de recherche privilégiés sont ceux des arrière pays méditerranéens, au Nord et au Sud, plus particulièrement au Maroc. Ils portent sur la construction des ressources territoriales, et plus particulièrement sur la mobilisation des patrimoines dans les processus de spécification puis d'ancrage des spécificités aux territoires. Elles interrogent aussi l'évolution des relations entre métropoles et arrières pays, et les innovations sociales qui peuvent y être associées.
Lien ResearchGate :
https://www.researchgate.net/profile/Pierre_Antoine_Landel
BLANC J.-F., 1984, Paysages et paysans de l’Ardèche, Imprimerie du Vivarais, Annonay, 321 p.
BOYER G., REYNE J., 2005, Le renouveau du vignoble en Ardèche, Eds La Mirandole, Images et traditions
CHASTAN C., MANNENT R., 2003, Le Picodon, un fromage dans les étoiles, Histoire et histoires d’une passion dans l’Ardèche et dans la Drôme, Valence (Drôme) : Syndicat du Picodon, DL 2003
GARCON L., 2015, Réinventer les pommes et les pommes de terre : une géographie de la qualité à l’épreuve des produits ordinaires, thèse de doctorat en géographie soutenue le 11 septembre 2015
Le Picodon, 1998, Editions à Die
Mémoires de l’Ardèche et du temps présent, 2015, Châtaignes et châtaigniers, Nouveaux Usages, nouvelles pratiques, N° 128
Flore Vigné, doctorante à l’Université Grenoble Alpes, en contrat CIFRE PNR des Monts d’Ardèche/CERMOSEM (Grenoble)
Habiter l’industrie en Ardèche : état des lieux et perspectives
Résumé
L’histoire industrielle très riche de l’Ardèche a laissé de multiples vestiges, notamment un héritage bâti considérable : les moulinages, filatures, tanneries, carrières et mines occupent la majorité du corpus. Dès leur fermeture ou après un temps de friche, certains sites ont été réinvestis et habités, par une grande diversité d’acteurs et avec une grande diversité de résultats. En effet, une des caractéristiques des industries ardéchoises, comme beaucoup d’industries rurales, est qu’elles sont dispersées le long des vallées, et non concentrées : ainsi on trouve peu de projet de revitalisation globale comme cela peut-être le cas en espace urbain. Cette présentation se propose de passer en revue les opportunités et les contraintes offertes par les sites industriels ardéchois dans le cadre d’une reconversion et de proposer quelques exemples de réappropriations de sites par ses habitants. Mais c’est surtout l’occasion de questionner le rapport de l’habitant à la dimension patrimoniale des lieux : à l’histoire et à la mémoire qu’ils portent. Quelles conséquences peut avoir cet investissement cognitif, esthétique, affectif supplémentaire - on pourrait dire aussi, la prise en compte de cette ressource ? Et habiter, est-ce seulement se loger ? Nous tenterons de répondre à ces questions avec quelques premiers éléments de terrain et le support de nos lectures.
Bio-bibliographie
Après des études en histoire et en développement territorial (Géographie) à Grenoble et Lyon, Flore Vigné a travaillé pendant trois ans auprès de l’association Patrimoine Aurhalpin, pour la valorisation des patrimoines de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Son projet de thèse, porté par le Parc naturel régional des Monts d’Ardèche dans le cadre d’un financement CIFRE et par le laboratoire PACTE / CERMOSEM, vise à mieux connaître les reconversions actuelles du bâti industriel ardéchois et les interactions entre patrimoine et innovation. Son travail a commencé en avril 2017 et elle est dirigée par Marie-Christine Fourny et Pierre-Antoine Landel.
GILLES DI PIERNOT, E. et VIGNÉ, F., Les ensembles industriels remarquables, une démarche participative à l’échelle régionale, dans Un Héritage à gérer, le patrimoine industriel de l’Ardèche, n°127, Mémoire d’Ardèche et Temps Présent, 2015.
VIGNÉ, F., Industrial heritage and transition studies in a rural area of south of France / Patrimoine industriel et transition dans un espace rural du Sud de la France, dans Actes du colloque du TICCIH, 2018